Ce jardin de 1 400 m², situé sur une ancienne oliveraie s’inscrit dans un cadre naturel.

L’une des premières missions d'architecture paysagère a été de structurer et d’organiser les différentes zones du jardin tout en créant des soutènements pour stabiliser les pentes. Ces soutènements ont été réalisés en gabions remplis de pierres locales, ainsi qu’en enrochement avec des blocs de roches. Cette approche permet d’allier esthétisme et solidité, tout en intégrant harmonieusement les éléments minéraux dans le paysage naturel environnant. Un accès PMR a également été crée grâce à une pente en clapicette compactée dans un revêtement en dalles alvéolées.

Une maison récemment construite se trouve sur la partie nord du terrain, dominant le jardin. L’architecture sobre de la maison se fond dans l’environnement, renforçant ainsi la continuité entre le bâti et le paysage.

La conception de ce projet repose sur un critère essentiel : un jardin sec et respectueux de l’environnement. Dans cette optique, certaines parties du jardin ont été délibérément laissées en friche afin de préserver la biodiversité locale et les plantes spontanées qui s’y sont implantées naturellement. Ces espèces végétales, parfaitement adaptées aux conditions climatiques de la région, résistent aux fortes chaleurs estivales et demandent peu d’entretien. Ce choix écologique favorise non seulement la réduction de la consommation d’eau, mais participe aussi à la préservation des écosystèmes locaux. 

Les nouveaux espaces de plantations sont constitués d’espèces indigènes également adaptées au climat. Un système d’arrosage automatique résonné a été mis en place pour les premières années, le but étant de le réduire progressivement jusqu’à un arrêt complet. Selon les chaleurs l’usager peut appliquer un arrosage ponctuel. Des conques d’arrosages ont également été conçues au pied de chaque plante afin de concentrer l’eau et d’éviter son ruissellement.

Les matériaux sélectionnés pour l’aménagement reflètent cette volonté de simplicité et d'authenticité. Le bois, les blocs de roche, les cailloux, la clapicette, ainsi que les bordures en pierre s’inscrivent parfaitement dans l’environnement naturel et renforcent l’esthétique rustique et sobre du jardin.

Sur la partie sud du terrain, les derniers spécimens d'oliviers de l'ancienne oliveraie ont été préservés. La mission paysagère ici a consisté à les revaloriser, en créant un chemin sinueux en clapicette, bordé par des pierres issues du site, qui serpente entre les arbres. Ce cheminement guide le promeneur à travers les oliviers, tout en renforçant le lien avec la nature. La strate herbacée présente au pied des arbres a été conservée pour accentuer l’aspect naturel du lieu et préserver la biodiversité, notamment l'activité de la faune locale. Un mur de soutènement en blocs de roche marque la transition entre l’oliveraie et le reste du jardin, créant une séparation subtile mais harmonieuse.